Il existe une vieille chanson de France dont les mots sont à peu près ainsi :
« Qui donc va gagner,
Qui donc va gagner,
La Seine ou le mascaret ? »
Pour les rares lecteurs ignorant le sens de cette comptine, rappelons que le mascaret est une confrontation entre l’eau d’un fleuve et l’onde de la marée montante lors des grandes marées. Il se manifeste dans l’embouchure de certains fleuves sous la forme d’un front de vagues surtout au moment des équinoxes.
Belle image n’est-ce pas pour rendre compte du combat entre les courants de la presse écrite et ceux du numérique… Qui donc va gagner ? Qui sera le vainqueur entre le papier et l’écran d’ordinateur ?
Au lieu d’opposer, Ballad’Ain qui a su conserver une âme d’enfant joue dans les deux cours, avec un grand bonheur.
Vu l’engouement de ses lecteurs pour le journal-papier qu’ils attendent chaque mois avec une impatience digne de ceux qui se sont précipités sur le dernier Charlie-hebdo (humour…), les vertus du Ballad’Ain papier sont reconnues et savourées amplement.
Par ce fait, c’est avec foi certes, mais non sans appréhension, que l’équipe du journal lança le 7 février 2014 sa forme « internet ».
Inscrivez sur votre moteur de recherche ces mots magiques « ballad-et-vous » et vous pénétrerez dans le monde enchanté et efficace de celui-ci.
Osons dévoiler nos batteries : en moins d’un an les chiffres sont là : 216 525 de PAGES de vues et 20 283 utilisateurs.
Il eut même un pic de visites journalières en juillet de plus de 5500 passages.
Ce qui est intéressant, c’est que la moyenne d’âge des utilisateurs tend à s’égaliser : le taux de visites des seniors monte constamment marquant ainsi un bouleversement des attitudes quotidiennes de lecture de chacun.
La fraîcheur de l’information, l’agenda, les photos plus nombreuses, l’arrivée sur le site des vidéos constituant les atouts essentiels de « ballad-et-vous ». L’interactivité avec les réseaux sociaux, la participation des lecteurs et des associations signalant par exemple leurs activités à l’avance, sont une incitation supplémentaire à consulter le site.
Il semble donc q’il n’y ait pas pour finir d’opposition entre le papier et l’écran, mais complétude, et si entre les deux votre cœur balance encore, essayez les deux, vous en serez ravis…
Michel Bigoni