Notre région a ses élites politiques et professionnelles, ses vignerons, ses artisans, et chacun et chacune d’entre nous, tous ceux-là qui font la spécificité et la richesse de notre Bugey…
Et nous avions notre troubadour que chacun aimait parce que sa présence était synonyme de joie, de musique, de chansons à la gloire de notre terroir : Jean-Marc Leclercq plus connu sous le nom de “Jean-Marc du Bugey”.
C’était un éternel jeune homme par sa prestance, son dynamisme, sa joie de chanter, de créer… Connu bien au delà des frontières régionales, puisqu’il avait des fans jusque dans le Nord, sa région natale, et même en Belgique, où ses productions étaient attendues et appréciées, il enchanta la plupart des fêtes de la région.
Les télés régionales, en particulier FR3 et Radio Mont-Blanc, lui ont consacré de nombreuses émissions, ce qui fait que sa notoriété était grande.
Arrivé dans le Bugey en 1979 à la CIAT, il crée dans les années 90 un studio à Artemare : “Le studio du Colombier”.
Bon nombre de chanteurs, de groupes vont faire appel à lui pour enregistrer leurs K7, CD, DVD et Vinyls. Studio qu’il ouvrait à tous avec un grand professionnalisme et surtout avec une gentillesse et un dévouement remarquables.
Son dernier CD d’importance fut comme un tour de piste d’adieu à notre région, car chacune des chansons de celui-ci était consacrée à un « haut-lieu » du Bugey : cascades, montagnes…
Ce fut certainement là, une façon élégante et d’amour de tirer sa référence à sa région d’adoption qu’il a de toute sa fougue et de tout son talent servie mieux que quiconque.
L’équipe du journal Ballad’Ain adresse une pensée particulière à son épouse Michèle, à ses enfants Caroline, Raphaël et Julien.
Nul doute que Jean-Marc a été accueilli là-haut par Louis Bert, son aîné dans l’écriture et la composition de chansons régionales, car les petits chefs-d’œuvre de l’un et de l’autre n’en finiront jamais de fleurir à nos lèvres.
Michel Bigoni