Les appréciations de quelques particuliers sur Belley et son centre ville sur les réseaux « internet » comme Facebook renvoient à une image désespérante : « Ville sans âme, centre désert… ». Bien sûr le problème des commerces traditionnels de proximité se pose de partout et bien au-delà de nos frontières. Mais il convient de repenser le concept de ce que représente un « centre ville ». Moins de commerces, certes, mais ceux qui résistent proposent des services, souvent une grande qualité, des marques réputées, des bars, des restaurants, des banques, des agences de toutes sortes, enfin des lieux incontournables.
Que l’on puisse dire que le centre de Belley est « mortuaire » relève de la mauvaise foi. Bien malin celui qui pourrait citer une semaine tout au long de l’année où il ne se passe rien.
Déjà, l’union commerciale, l’Ucab, qui anime bénévolement avec des commerçants adhérents le centre ville. Puis les journées du goût, le carnaval, les conférences, les associations, les expositions, les concerts, les salons tout azimut, le marché superbe du samedi, … mènent le bal !
Bien sûr, pour s’en rendre compte, il faut être présent, oser sortir, et les correspondants de presse le savent mieux que quiconque : il est difficile de témoigner de tout.
Reparlons des bars et des restaurants : le petit café du matin, les amis autour d’un apéro, les repas conviviaux et de qualité, Belley en compte bon nombre, et ceux-ci proposent aussi des concerts tout l’été.
En deux mots, outre les difficultés économiques et de restructuration économique et commerciale, les centres villes expriment une vie culturelle et conviviale de chaque instant.
Et Belley, petit à petit s’affirme comme un lieu privilégié, souvent supérieur à ce qui se passe ailleurs, pour tous ceux qui osent tenter l’aventure de la vie sociale, culturelle et festive.
Michel Bigoni
Photo : Belley-8-décembre-UCAB