Animation lors du salon : dégustation de sève de bouleau fraîche par Cueilleur du Bugey
Tout est bon dans le bouleau : les bourgeons, l’écorce, les feuilles, la sève… La sève ?
La pratique qui consiste à prélever ce liquide est ancestrale. Des écrits relatent qu’elle existait déjà il y a trois mille ans chez les populations du Nord de l’Europe, qui avaient pour habitude de prélever chaque année quelques litres de sève de bouleau pour nettoyer leur sang et préparer leur organisme aux changements de saisons. Techniquement, il suffit de perforer l’arbre après l’écorce et l’aubier, soit un trou de trois centimètres de profondeur pour 8 millimètres de diamètre. Une petite canule guide le liquide au goutte à goutte jusqu’au récipient qui le recueille, et le tour est joué. Un principe similaire à celui qui permet d’obtenir de la sève d’érable, dont on tire le fameux sirop. Chaque arbre peut ainsi fournir jusqu’à 5 litres de liquide au moment de la montée de sève !
La sève de bouleau est un diurétique et un dépuratif. Elle permet de limiter la rétention d’eau et devient donc un allié dans la lutte contre la cellulite.
Elle aurait également de formidables vertus en cas d’eczéma, d’arthrite, d’arthrose ou de tout rhumatisme goutteux, voire même de lithiase rénale ou biliaire. Certains l’utilisent également en lotion capillaire. Translucide, fraîche et agréable, on dirait de l’eau. Impression qui se confirme en bouche, malgré les 0,4 % de sucre que contient le liquide.
On mentionnait le sirop d’érable, il est aussi possible de tirer un tel sirop du bouleau. Mais le faible taux de sucre que renferme la sève rend son exploitation peu rentable. La cure de sève de bouleau se fait généralement pendant quinze jours, à raison d’un verre le matin. Si vous ne possédez pas de bouleau dans votre jardin, vous pouvez vous procurer le produit dans le commerce (magasins diététiques et herboristeries).
Fabienne Bouchage
Sources : www.argousier-bouleau.com
www.satoriz.fr magazine « Vivre bio » – n°16