Vous êtes de chaleureux amis.
L’An DIX-NEUF l’a été aussi ! …
Enfin ! Deux mille dix neuf part en courant.
Sans doute penaud de sa grande sécheresse.
On a eu bien trop chaud. Il était temps !
J’ai même failli aller prier à messe …
Y’a plus d’saison et trop d’boul’versements,
S’interrogent les anciens, avec justesse.
Qu’est-ce qui se passe au firmament
Pour que tout change à telle vitesse ?
Dures les journées, quand la pluie on attend !
S’lever matin est déjà une prouesse.
Le devoir conjugal faut assurer pourtant …
Bailler de chaud, nous mène à la paresse !
Mais, tout va aller mieux dorénavant.
Sûr ! Deux mille vingt sera tout en caresses.
Vous vivrez, c’est certain, de grands moments.
Autour de vous vibrera la tendresse.
Le boulot se livrera dans la liesse.
Chacun ira de bon cœur en sifflant.
Les belles nouvelles inonderont la presse.
Plus de pollution dans les villes, les champs.
Personne ne causera à autrui de tristesse.
Quant à moi, moins d’bêtises que les ans précédents …
Même si je regrette, un peu, celles de ma jeunesse.
« Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand »
Dixit Victor Hugo (Booz endormi)