‘‘40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES’’ PROPOSE UNE MARGE DE TOLÉRANCE DE 10 MINUTES.
De nombreuses voitures équipées du système LAPI ont été déployées dans les grandes villes comme Paris, Toulouse ou encore Nantes.
De cette façon, les Forfaits PostStationnement (FPS) sont distribués en masse avec des bons allant jusqu’à +75 % en un an. Un système qui manque de tolérance face à la disparition progressive des horodateurs.
Les voitures LAPI : un véhicule infaillible contre le non-respect de stationnement
Munies de quatre caméras sur le toit, les voitures équipées de la lecture automatique des plaques d’immatriculation (LAPI) sillonnent les plus grandes villes. L’objectif : vérifier si les automobilistes se sont acquittés de leur montant de stationnement. En cas d’infraction, les automobilistes reçoivent une amende, à présent appelé FPS (Forfait Post-Stationnement), dont le montant est variable selon les communes.
« Cette intensification des contrôles a entraîné une augmentation importante du nombre de FPS, de l’ordre de +75 % à Paris et de +73 % à Toulouse en un an. Un résultat prévisible compte tenu de la capacité de ces véhicules à scanner jusqu’à 500 plaques par heure et de la généralisation des modes de paiement dématérialisés », révèle Philippe Nozière, président de « 40 millions d’automobilistes ».
Prévoir une marge de 10 minutes de tolérance face à la généralisation du paiement sur téléphone
Au cours des quinze dernières années, le nombre d’horodateurs a considérablement chuté, passant de 12 500 à 3 750 en 2023. Cette généralisation des paiements dématérialisés par les QR codes et les applications mobiles engendre un manque de praticité face au système LAPI.
« En effet, que l’on opte pour un horodateur ou une application, un délai d’une dizaine de minutes est généralement à prévoir afin de s’acquitter de son montant de stationnement. Or, les voitures LAPI ne prévoient aucune tolérance, exposant ainsi les automobilistes à des amendes injustifiées. L’instauration d’une marge de tolérance de dix minutes permettrait de remédier à cette situation en offrant aux usagers un délai raisonnable pour s’acquitter de leur stationnement en toute sérénité », propose Pierre Chasseray, délégué général de l’association.
C. P. du 25/09/2024