En voilà un bel anniversaire quand tout dépoussiéré d’une multitude d’épreuves de gamins, doux, gentils ou turbulents, on se retrouve comme une fleur fragile avec le pistil en cœur et des pétales d’illusions colorés, prêt à nous aventurer dans les méandres imprévisibles d’une longue vie d’adulte paisible, heureux, amoureux et souriant.
On en oublie, alors, toutes les séries d’épreuves qui nous auront façonnés, depuis les tous premiers petits chagrins, en pleurs, d’école maternelle jusqu’à l’aboutissement d’une longue adolescence traversée par des émotions de rencontres admiratives, timides et souvent maladroites. Sans oublier l’estimation de soi, chétif ou super musclé, stupide ou ballot, quelquefois inspiré et brillant, mais avec les misères occasionnelles de quelques petites rougeurs intempestives d’acné juvénile accablantes, triomphantes et tristement rebelles. A cela on peut rajouter le sérieux d’une éducation professionnelle destinée à nous mettre au boulot rapidement, dans les meilleures conditions possibles. Puis on se rappellera du vieux service militaire, un devoir incontournable qui, désormais, ne s’inscrit plus dans la séquence martiale qui permettait de relever la tête, de bomber le torse et de porter un regard fier et respectueux sur les symboles de la Nation. Histoire de galvaniser les caractères et de les figer, à jamais, dans la continuité d’une longue tradition identitaire : afin d’en préserver les valeurs et d’en assurer la pérennité. Une sensibilité qui subsiste encore, malgré tout.
A la lecture de cette brève présentation, qui peut réveiller quelques souvenirs amusants dans la mémoire vacillante de certains d’entre nous, on peut s’interroger sur les similitudes possibles entre l’évolution de nos existences et celle d’une belle entreprise publicitaire et journalistique dont l’anniversaire de ses 20 ans, vient juste d’être célébré.
Il s’agit de celui du journal Ballad’Ain, un mensuel désormais reconnu et apprécié et dont les premiers exemplaires apparaissaient, modestement, dès le mois de février 2004. Avec un léger décalage dans le temps, une cérémonie amicale de Bon Anniversaire a été organisée le 7 juin 2024 au caveau Angelot de Marignieu. Là où de nombreux participants, amis, commerçants, proches ou officiels, ont pu apprécier la qualité de l’accueil et la gentillesse offerte par l’équipe du journal.
Aucun commentaire n’aura été prononcé pour faire état de ces 20 années passées, pour en évoquer les difficultés, mais il est possible que cette discrétion ait caché une longue évolution marquée par de nombreuses contrariétés ; toutes courageusement surmontées à force de volonté, de courage et de détermination.
Avec une période de type école maternelle, faite de balbutiements et d’hésitations, quand les premiers pas sont toujours difficiles, puis avec une croissance sans trop d’histoires avec quelques petites maladies infantiles d’organisation et de maladresses, suivie d’une longue adolescence permettant d’affirmer le caractère volontaire du journal et d’en accroitre son importance. Tout en faisant preuve d’un sérieux professionnel abouti sans défaillances notables, avec une régularité remarquable de parutions, contre vents et marées, distribuées sur un large éventail périphérique. Pour tout cela on ne peut que saluer la performance et dire : Félicitations, Bon Anniversaire et Bravo !
Enfin, pour ajouter un peu de fantaisie, on pourrait souligner que la naissance du BalladíAin, en février, devait être placée sous le signe du Verseau alors que son anniversaire célébré le 7 juin, basculerait davantage sous celui de son ascendant des Gémeaux. Ce qui devrait nous inciter à consulter l’astrologie pour apprendre que l’influence du Verseau , à qui on accorde des qualités d’intelligence, de sociabilité, d’adaptabilité et d’indépendance, aura été favorable aux années de jeunesse du journal. Mais que, désormais, associée à celle des Gémeaux elle pourrait en être modifiée car le caractère de ce signe devrait ajouter quelques petites nuances, quand on lui reconnait le charme, l’optimisme et la créativité, avec des talents de communications agréables et souriants.
L’avenir devrait donc être favorable et c’est avec ce souhait de réussite et de prospérité que l’on peut déclarer : Bons Vents au Ballad’Ain avec Anne, Laurie, Léa puis avec Agnès, Fabienne, Michel et tous ceux qui collaborent de près et de loin à cette remarquable et belle entreprise.
Paul Gamberini