Décors lumineux, illuminations magiques, yeux brillants, visages radieux…le monde de l’enfance est tout près avec son père Noël et sa variété de sapins. Mais lequel choisir ? Parmi l’ensemble des familles proposées se décider rime désormais avec réflexion. La tradition nous porte à décorer le sapin.
Pour certains, le choix y sera conforme :
ce sera le Picea excelsa (sapin de Noël) avec ses odeurs de résine qui réveillent nos envies d’effleurer les feuilles lors de balades dans les bosquets. Planté à l’extérieur, il pousse vite et haut (environ 25 m de hauteur). Mais en vieillissant, il a tendance à se dégarnir et à l’intérieur à perdre ses aiguilles…
Voici donc le sapin Araucaria excelsa ou sapin d’appartement. Originaire du Pacifique sud, ce conifère est assimilé à une plante d’intérieur pouvant aller à l’extérieur à la douce saison. Il peut se tailler, son feuillage est vert tendre et très doux. Il est sans odeur et à besoin d’une atmosphère pas trop sèche.
Et le sapin bleu (Picea pugens Hoopsii) ? Sa croissance est lente. S’il est greffé sa silhouette sera plus compacte par rapport à celle de son congénère obtenu après semis.
Le picea Glauca ou sapin du Colorado est peu odorant, piquant, plus coûteux que le sapin de Noël.
Quant au Nordmann ou sapin du Caucase (Abies nordmanniana), il deviendra un arbre remarqué par tous s’il est replanté à l’extérieur. En 20 ans, il atteint à peu près 10 mètres et l’ensemble de son tronc est garni de branches. A l’intérieur, il ne perd pas ses aiguilles. Lui aussi est d’une nature peu odorante et sa croissance est lente.
Pour terminer voici le sapin de l’Orégon (Abies nobiles). Sa silhouette est en pyramide et sa croissance identique à celle du sapin du Caucase. Il présente de gros cônes décoratifs. Ses branches sont douces au toucher et son feuillage est vert avec des reflets gris bleutés. Ses aiguilles sont tenaces et avec lui on ressent l’odeur délicate de la forêt par un matin qui pique… Il est toutefois plus onéreux que le Picea excelsa.
Le choix est fait ? Non ?? De toute façon il ne faudra pas rater l’occasion d’ouvrir son coffre !
Valérie LOMBARD