Artzébouilles : bilan subjectif
12000 visiteurs, 350 bénévoles, 200 artistes qui se sont produits, voilà en chiffres impressionnants le bilan de cette neuvième édition du festival des rues d’Artzébouilles.
Tous les deux ans, le Bas-Bugey reçoit avec Artzébouilles des visiteurs de la France entière, soit en artistes, soit en spectateurs amoureux de ce festival qui n’a plus rien à envier aux grands !
Les chiffres, certes sont là pour confirmer les ressentir de chacun, mais l’important, c’est ce que l’on garde en soi comme vécu, impressions…
Beaucoup de noms de troupes (une quarantaine) et de groupes reviennent régulièrement lorsque ce festival 2015 est évoqué, mais les citer seraient mettre au second plan les autres, et ce serait injuste tant les prestations de chacun étaient remarquables, intéressantes.
Qu’il n’en demeure que l’admiration de chaque visiteur face aux prodiges réalisés au niveau de l’organisation : tout a coulé sans anicroche, par le fruit du travail des responsables et des bénévoles.
S’il est possible d’exprimer par images, les sensations éprouvées au fil de ces deux jours… Le champ de foire bondé le soir du samedi ressemblait à un port à marée haute, ivre de vie, de mouvements, de sonorités diverses. Puis au matin, tout avait pris l’aspect d’un bord de mer à l’aube, les flots s’étant retirés au loin et les premières activités des autochtones lentement se déployant jusqu’à onze heures, où les premières vagues de visiteurs viennent à nouveau lécher le pied des stands et des restaurants passagers… Une houle qui part et qui revient jusqu’à presque trois heures du matin où tout s’estompera pour une plus longue marée de deux ans…
Un grand bravo, vraiment aux organisateurs pour ce tour de force qui nous enchanta.
Michel Bigoni