Cheignieu-la-Balme possède désormais des armoiries et celles-ci ont été créées comme pour 600 autres communes par Jean-François Binon, retraité des finances publiques et passionné par le Moyen-âge et l’art du blason. Ajoutons que ses prestations sont gratuites. L’héraldique (l’art du blason) remonte au XIè siècle et doit suivre des lois strictes quant aux couleurs, aux formes, aux graphismes et ornements entre autres…
La description héraldique demande une traduction…
Son langage est obscur, mais merveilleusement envoûtant, il remonte au lointain Moyen-âge, comme s’il était celui d’une science alchimique : qu’on en juge pour celui de Cheignieu-la-Balme.
« De gueules au lion d’hermine brochant sur une burelle ondée d’azur bordée d’argent, chapé ployé d’or chargé à dextre d’une grappe de raisin de sinople et à senestre d’une volute de crosse de sable ».
Appel aux lecteurs…
Il serait intéressant que quelques lecteurs de notre journal proposent une traduction de cette description héraldique du blason de Cheignieu-la-Balme…
Nous allons vous donner tout de même quelques pistes pour vous aider, bien que nous sachions que votre savoir culturel est riche et vif.
Voici des éléments nécessaires à la bonne compréhension de ces armoiries. Il y est question d’une rivière, d’un autre blason, d’un saint. Pour les couleurs, comme il est facile d’en trouver la traduction, nous allons jouer au grand cœur en dévoilant celles concernées ici : le rouge, le vert et le noir, respectivement gueules, sinople et sable. N’oubliez pas que le village regroupe deux espaces, celui de Cheignieu et de la Balme.
Pour le reste à vos encyclopédies ou à vos moteurs de recherche sur internet (ce qui est moins romantique) ! Mais de toute façon la difficulté reposera après la récolte dans l’écriture du texte synthétisant votre traduction…
Cher lecteur talentueux, bonne chance et bon talent !
Michel Bigoni