C’est une histoire, comme un conte, enfin c’est du moins tout joli à raconter, que vous croyez à ce récit ou pas…

« Il est une très vieille dame, mais alors très âgée qui vit encore seule à côté de la maison de ses petits enfants très présents chaque jour pour elle.

Elle vit sans remords car elle a toujours fait de son mieux autour d’elle, se sacrifiant même pour les autres afin de les aider.

Par contre, elle a un regret qui va vous paraître enfantin, naïf : depuis qu’elle est toute petite, elle n’a pu surprendre le Père Noël au moment où il passait déposer un cadeau dans ses pantoufles. Au tout début, c’était une orange, puis aujourd’hui, une écharpe de soie, par exemple… A chaque fois, malgré ses efforts pour demeurer éveillée, le sommeil la gagne !

Et pour Noël de l’année passée, s’étant confiée à Celena son arrière-petite fille adorée, celle-ci âgée de quatre ans avait supplié ses parents de pouvoir dormir chez sa mamie en attendant le matin enchanté des cadeaux. Donc, toutes les deux, elles s’apprêtèrent à surprendre le Père Noël. Quelle nuit mes amis ! 

Dès que sa bonne mamie fermait les yeux, Celena tirait sur la manche de sa chemise de nuit :
« Mamie, réveille-toi ! ». 

Et de même, dès que Celena s’endormait, sa mamie lui glissait à l’oreille : « Celena, réveille-toi ».

Ainsi jusqu’à trois heures du matin. Il faut que vous sachiez que cette heure chaque nuit est bénie entre toutes : c’est le moment où votre ange gardien vient vous glisser à l’oreille quelques précieux conseils pour la journée suivante…

Et c’est alors que pour Celena et sa mamie, le miracle eut lieu : le Père Noël leur apparut alors qu’il glissait dans une des pantoufles de la vieille dame un scarabée en or, nouveau bijou qu’elle portera sur son corsage aux prochains repas de fête.et déjà sans doute, le jour suivant.

Le Père Noël, adressa un sourire à la petite fille et lui dit tout doucement :
« Tu trouveras ton cadeau demain matin sous l’arbre de Noël chez toi, mais en attendant, je te laisse une orange comme celle que j’apportais à ta mamie quand elle avait ton âge… » et il s’éclipsa comme on souffle sur une flamme de bougie…

Sans le soin qu’elles ont pris l’une pour l’autre, ni l’une ni l’autre n’auraient pu voir le Père Noël.

Nous vous laissons le soin de formuler la morale de cette histoire, ce qui est chose facile, n’est-ce pas ?

Michel Bigoni

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