Jean-Jacques et Jean-Baptiste François, respectivement Père et fils, ont connu au mois de mars une mésaventure qui aurait pu très mal se terminer… Cela, au fil d’une promenade qui promettait pourtant de beaux moments parmi des paysages sauvages et enneigés.
Jean-Jacques, tout d’abord, le père, est une personnalité très connue de la région comme premier adjoint à la municipalité de Contrevoz et par son action permanente pour faire connaître les beautés du Bugey notamment comme président de l’association “Les ânes du Bugey”.
Quant à Jean-Baptiste, son fils, il est passionné par la photo et il avait ce jour-là emporté avec lui son matériel pour prendre quelques clichés remarquables de la région entre hiver et printemps.
Un enchaînement de cascades
Situons le lieu tout d’abord : au-dessus de Contrevoz, le hameau de Préveyzieu, et plus haut encore sur des chemins buissonniers ou en remontant le lit d’un ruisseau: un bel enchaînement de Cascades dites du Biez des Cruies tombant d’une haute falaise.
Déjà, en temps estival, le parcours est accidenté, mais sous la neige, il est risqué… Monter avec difficulté, certes est possible avec sous les pieds des plaques épaisses de neige, avec l’espoir de ressortir par le Mollard de Don par une piste forestière…
Oui, mais voilà, ce passage se heurte à des barres rocheuses infranchissables à cette époque, et en-dessous, c’est la haute falaise à pic.
Hélicoptère et pompiers
Par bonheur le réseau téléphonique passe, un miracle pour notre région en zone isolée, n’est-ce pas !
Jean-jacques appelle le 18, et très vite vingt minutes plus tard, l’hélicoptère du GRIMP, groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux, avec Luc Pittner de Belley, survole les lieux.
Trois pompiers, essaient de rejoindre par le haut à pied le père et le fils, mais en vain la piste est bloquée.
Alors, l’hélicoptère repère les «naufragés de la montagne» et un pompier hélitreuillé descend jusqu’à eux qui seront chacun à leur tour montés dans l’appareil et déposés plus bas sur une zone proche de Contrevoz.
Tout est bien…
Jean-Baptiste et son fils remercient le groupe de pompiers qui eux, par cette intervention, se sont entraînés pour de vrai à une mission en des lieux très difficiles d’accès, arbres, neige, pistes bloquées.
Et comme on disait jadis dans les veillées au coin de la cheminée : « clic-clac, l’histoire est bouclée, tout est bien qui finit bien ! »
Michel Bigoni