Qui dit « fêtes de fin d’année » dit souvent enchaînement de repas copieux et généreux, alcool et excès alimentaires en tous genres. Si le simple souvenir du réveillon de 2014 vous donne déjà la nausée, ces quelques lignes sont pour vous…
On pense souvent qu’il faut se serrer la ceinture avant les fêtes, or c’est une idée fausse : les 3-4 jours précédant le réveillon ne doivent en aucun cas rimer avec « diète drastique ». Il suffit d’éviter les aliments très gras (exit raclette et tartiflette…), tout en maintenant ses habitudes alimentaires.
Le soir de Noël ou de la Saint-Sylvestre, prévoyez une petite collation en fin d’après-midi qui vous aidera à patienter jusqu’à l’heure (souvent tardive) de passer à table : infusion accompagnée de fruits secs, d’une tartine de pain complet ou d’un laitage frais par exemple.
Quand arrive l’heure du repas, difficile de résister ; que l’on soit chez soit ou invité, on peut toutefois profiter des festivités sans forcément manger et boire à outrance. On adopte des réflexes simples : laisser son verre aux ¾ plein pour éviter d’être resservi en alcool et/ou en boissons sucrées, alterner 1 verre d’eau / 1 verre de vin, demander des petites portions et faire en sorte de ne pas finir son assiette, ne pas se resservir…
A la fin du repas, on peut (au choix) sauter le plateau de fromages sans risquer de vexer ses hôtes, ou bien opter pour la bûche à la mousse de fruits plus légère que sa cousine pâtissière version « crème au beurre ». Enfin, si on arrive à être raisonnable…
Pour celles et ceux qui n’auraient su résister à la tentation… comment se remettre de repas trop copieux ?
Les repas de fêtes cumulent souvent un excès de graisses, de calories voire d’alcool. Le temps de digestion en est donc allongé, avec cette sensation de lourdeur persistante sur l’estomac. Pour faciliter la digestion, il faut alors drainer :
– Boire beaucoup de liquides (chauds ou froids) : eaux plates ou gazeuses (riche bicarbonates), tisanes, eau citronnée, bouillons, potages… ;
– Manger davantage de légumes riches en fibres : endives, poireaux, choux, salade… en alternant cru et cuit ;
– Réduire la part de viande et de protéines animales (fromages, charcuteries…)
Une note positive pour finir : une enquête publiée dans le Daily Mail a montré que le repas du réveillon français, avec ses 46 g de graisses et ses 29 g de sucres par personne, était le moins nocif des repas traditionnels. C’est le Royaume-Uni qui emporte la mise, avec une moyenne de 7000 calories !
Rendez-vous début janvier avec vos témoignages…
Fabienne Bouchage