Beaucoup de reconversions se déroulent actuellement dans la vie professionnelle des uns et des autres. Les méfaits économiques de la crise sanitaire incitant à « faire le grand saut ».
Mais il existe d’autres raisons à ce phénomène bien antérieur à la covid. Le temps où l’on restait à vie à l’usine de 14 à 65 ans comme jusqu’à la moitié du vingtième siècle est révolu.
Le mal-être en occupant même une bonne place motive actuellement ces changements. Les exemples sont légions, choisissons celui de Gilles Daniel.
Exemple d’une reconversion
Il quitte son dernier poste de moniteur d’auto-école sans désirer récupérer un emploi semblable où il ne trouve pas son comptant de bien-être. Ce mal-être, il va le dépasser en optant pour une voie qui unifie les différentes passions qui l’animent : la nature et les animaux !
Il suit alors une formation d’agent de pesée dans la société ACSEL qui procure services et conseils aux éleveurs laitiers.
Le secteur recouvert par l’emploi de Gilles Daniel se situe autour de Virieu-le-Grand et compte une vingtaine d’exploitations laitières. Il bénéficie d’une autonomie certaine pour organiser ses interventions qui consistent à prélever des échantillons à la traite avant que ceux-ci soient envoyés en laboratoire. De plus, il relève un certain nombre de données sur la production quotidienne de lait.
Le mieux-être qui en découle
En immersion dans la nature, il trouve un grand plaisir à côtoyer le monde agricole. Sa connaissance des vaches s’enrichit chaque jour et ce savoir lui apporte une sensibilité accrue et respectueuse vis-à-vis du monde animal. Les rapports humains, cette fois-ci avec les éleveurs, sont riches et différenciés suivant chaque personnalité.
Reconversion réussie ? Oui à 100% !
Gilles, sensible et fort en recherche d’harmonie avec lui-même, les autres et la nature a réussi son pari. Évoquer un épanouissement, n’est pas un terme exagéré utilisé à son propos.
Michel Bigoni