Il a inventé les selfies avant tout le monde. Avec ses 3 caméras dont l’une tournée vers lui, son indétrônable chemise rouge et son flegme à toute épreuve, Antoine de Maximy s’est fait une place de choix sur nos écrans. Au fil de la soixantaine d’épisodes de « J’irai dormir chez vous », le globe-squatter nous entraîne dans son sillage à la découverte des coins les plus improbables du globe, en toute simplicité.
Pour son premier long-métrage, “J’irai mourir dans les Carpates”, le reporter-réalisateur signe un film inclassable, mi-comédie, mi-thriller, un docu-fiction à la sauce Antoine de Maximy.
« Rien n’est prévu donc tout est possible ».
Tel est un peu le mantra de « J’irai dormir chez vous » et l’idée de départ du scénario. Antoine, en tournage en Roumanie, disparaît mystérieusement après un banal accident de voiture.
Les bagages et le matériel sont rapatriés à Paris. Agnès, sa monteuse, décide de terminer ce dernier épisode. Mais des détails attirent son attention. Agnès commence à avoir des doutes. L’histoire n’est peut-être pas aussi simple…
Malgré sa notoriété, personne ne voulait de ce film, au départ. L’idée paraissait aussi saugrenue qu’en 2003 lorsqu’il présenta le concept de son émission-phare. Alors, Antoine de Maximy s’est tourné vers le public. En un temps record, 256 000 euros sont récoltés sur KissKissBankBank*, pionnier du financement participatif en France. Bingo !
Un an plus tard, le film est tourné et monté, il sortira en salles ce 16 septembre. Depuis mi-juillet, Antoine de Maximy assure la promotion de son film en véritable homme-orchestre, comme toujours. 110 avant-premières en solo, à la rencontre de son public, dont celui de Belley ce jeudi 20 août au cinéma l’Arlequin.
Un véritable succès, puisqu’il a fallu ouvrir deux salles pour accueillir l’ensemble des spectateurs !
*www.kisskissbankbank.com/fr/projects/j-irai-mourir-dans-les-carpates
Fabienne Bouchage