Pour accompagner les professionnels du secteur à comprendre et mettre en place cette nouvelle réglementation, le groupe Tourisme de la CCI de l’Ain, animé par Jacques Drhouin, membre élu, organise depuis l’automne dernier des sessions d’information sur tout le territoire. Rencontre avec Alexis Bernard, conseiller auprès des entreprises touristiques, l’un des coordinateurs de ce projet. Pour Ballad’Ain, il revient sur cette expérience et évoque les pistes futures.
Alexis Bernard : Nous avons organisé quatre réunions d’information, dont une sur le secteur de Belley. Le but était d’expliquer la démarche aux professionnels du secteur, les aider dans sa mise en place, les informer sur les nouvelles dispositions concernant l’affichage…
Ballad’Ain : De manière générale, comment le projet a-t-il été accueilli ?
A. B. : Sur les 80 personnes formées, les retours sont plutôt positifs. Les restaurateurs et traiteurs sont majoritairement favorables à une plus grande transparence vis-à-vis du client, qui parfois se sent un peu perdu.
B. : Quelles sont leurs attentes ou conclusions à l’issue de ces ateliers ?
A. B. : Nous avons des demandes de repositionnement vers le titre de
« maitre restaurateur », qui est une certification globale, plus pérenne dans le temps.
B. : Quelle est la différence ?
A. B. : Le « maître restaurateur » travaille avec des produits frais, là où le « fait maison » garantit l’utilisation de produits bruts. C’est une démarche importante pour valoriser un établissement : le visuel est compréhensible, permet de mettre davantage en avant le travail du professionnel, et justifier les écarts de prix.
B. : La CCI a-t-elle prévu d’autres sessions de formation pour répondre à ces demandes ?
A. B. : Oui, deux nouveaux ateliers sont prévus les 27 avril (Bellegarde) et 11 mai (Miribel) prochains. A titre individuel également, la CCI peut accompagner et conseiller un professionnel, que ce soit dans la création de son établissement, dans la recherche d’aides financières, pour du conseil… Il suffit de prendre rendez-vous !
Propos recueillis par Fabienne Bouchage