Belley, lors du défilé en centre-ville.

Samedi 7 décembre, à l’heure où, à Paris, on rendait hommage aux « hommes du feu » qui ont sauvé la structure principale de la cathédrale Notre-Dame lors de l’incendie de 2019, Belley célébrait la Sainte-Barbe, patronne des pompiers, mineurs et autres professions associées aux dangers du feu et de la foudre. 

La légende veut qu’au IIIème siècle de notre ère, Sainte Barbe, d’une grande beauté, refusa de se marier et déclencha ainsi la fureur de son père Dioscore. Il l’enferma dans une tour et la livra à des tortures cruelles, jusqu’à sa décapitation. Mais Dioscore reçut un châtiment immédiat : il fut frappé par la foudre et réduit en cendres. Sainte Barbe est depuis associée à la protection contre les dangers du feu et des explosions.

« La Sainte-Barbe est bien plus qu’une simple tradition. C’est un moment où nous, pompiers, nous rappelons pourquoi nous faisons ce métier. Célébrer cette fête, c’est honorer notre patronne et réaffirmer notre engagement à protéger les autres, même au péril de notre vie. » 

Mais au-delà de cet aspect professionnel, la Sainte-Barbe est aussi un rappel de la valeur du courage et de la foi face aux épreuves, un message qui résonne encore aujourd’hui, bien au-delà des casernes.

Samedi 7 décembre en fin d’après-midi, Place de la Victoire, les pompiers du Centre de secours et d’incendie de Belley invitaient la population à venir découvrir le matériel et la vingtaine de véhicules du centre de secours. A l’issue de la cérémonie protocolaire, tous ont défilé dans les rues illuminées de Belley, sous les applaudissements du public.

La Sainte-Barbe est également célébrée dans d’autres pays avec des variantes locales : messes et processions en Belgique, feux d’artifice en Espagne…

Fabienne Bouchage

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