Le premier restera proscrit dans un coin de cage, les ailes atrophiées. Le deuxième ne verra plus qu’à travers un enclos. Les suivants erreront de maisons en maisons aux portes toujours closes. Menu varié à l’approche des vacances ! Rien de tel pour effacer une trace, leurs traces. Cette misère des bêtes… une souffrance criée par certains, quand d’autres l’admettent en silence ou à demi-mot. Trop grand, trop bruyant, trop de plumes ou de poils…Tout un arsenal de justifications de l’action d’abandon. Un débat sans fin, une lecture d’histoire déjà connue, oserai-je dire. Et pourtant, dotés d’embryons de culture, d’une forme d’intelligence élaborée, d’émotions sociales, ces êtres, perroquet, chien, chat,…sont avant tout sensibles. Pourvu que la pitié l’emporte à l’approche des vacances.
Valérie L.