Et demandent une application pragmatique, au cas par cas
Laurent WAUQUIEZ, Président d’Auvergne-Rhône-Alpes, a tenu une conférence de presse à l’Hôtel de Région, ce jeudi 26 avril, en présence notamment de Claude RIBOULET, Président du Conseil départemental de l’Allier, Véronique PUGEAT, Viceprésidente du Conseil départemental de la Drôme, Jean-Claude PEYRIN, Viceprésident du Conseil départemental de l’Isère, Jean-Pierre GAITET, Vice-président délégué au Transport de l’Ain, Corinne BESSON-FAYOLLE, Vice-présidente déléguée au Transport de la Loire et Dino CINIERI, Député et Conseiller spécial à la Région.
A cette occasion, il a dénoncé l’abaissement de la vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire et demande une application pragmatique, au cas par cas, décidée en lien avec les présidents de département et les maires.
Soutenu par les Départements de la Région, Laurent WAUQUIEZ dénonce une mesure technocratique qui accroît le sentiment de déclassement des campagnes. Le Président de la République s’acharne contre la ruralité avec les fermetures de classes en milieu rural, l’abandon des exploitations familiales agricoles, ou encore la fermeture de 9 000 km de petites lignes ferroviaires.
« C’est typique d’une décision qui est prise par des gens qui sont à Paris, qui ne voyagent qu’en métro, en TGV et en avion et qui ne comprennent rien au terrain. C’est tout autre chose quand vous utilisez votre voiture tous les jours et que vous prenez la D1091 entre Vizille et Bourg-D’Oisans ou encore la N7 entre Valence et Livron. Avec la limitation à 80 km/h, impossible de dépasser les camions. Là, ce n’est plus 3-4 minutes que vous perdez ! »
Cette mesure témoigne du matraquage sans précédent des automobilistes et des motards par le gouvernement. Avec la hausse des taxes essence, du coût du contrôle technique, l’augmentation des amendes au stationnement ou encore la multiplication des radars mobiles, le Gouvernement démontre sa volonté de pénaliser ceux qui n’ont pas d’autre possibilité que de prendre leur voiture pour travailler.
Par ailleurs, le Gouvernement sous-estime le coût de cette mesure pour les petites communes, avec le remplacement de 20 000 panneaux, pour un montant estimé entre 3 et 5 M€.
Le Président d’Auvergne-Rhône-Alpes demande donc au Gouvernement de faire preuve de pragmatisme dans l’application de cette mesure et de remettre de l’argent sur la table pour sécuriser nos routes.
« La sécurité routière doit être une priorité. Mais la mesure proposée par le Gouvernement n’est justifiée par aucune mesure sérieuse. Agir pour la sécurité routière, c’est accepter d’investir de l’argent pour entretenir et sécuriser nos routes. » conclut Laurent WAUQUIEZ.
Communiqué de presse