Les choses étant ce qu’elles sont, on devrait aborder la nouvelle année sans trop de changements, en réduisant nos besoins de contacts chaleureux avec un peu de distance, le visage enfoui dans un camouflage sanitaire.
Un embarras qui nous prive de sourires apparents, de ceux qui accompagnent le plaisir des rencontres ou la libre multiplication des souhaits de saison, ainsi que les bisous joyeusement échangés. Quant aux poignées de mains, solides et amicales, elles sont empêchées par des gestes barrières qui nous ramènent aux tous premiers balbutiements de nos jeunes éducations, quand on nous avertissait avec effarement : « Mais ne touche pas à ça, nom de nom, tu sais très bien que ça brûle ! »
Les procédures de protection sont donc bien installées, dans les esprits, elles se renforcent même, de façon inquiétante, face aux vagues répétitives de variants qui surgissent de partout, pour nous agacer et pour nous exposer à des contaminations fulgurantes.
Des propagations rapides liées aux échanges, largement ouverts, de l’incontournable, de la merveilleuse mais de l’inquiétante mondialisation. Comme s’il s’agissait d’une sorte de compétition géographique, engagée entre des virus malfaisants, dont l’un d’entre eux pourrait très bien sortir de son quelque part pour nous anéantir complètement. Histoire de nous ramener aux origines d’une nouvelle et très longue évolution. Du style : on liquide tout avant de tout recommencer. En mieux cette fois, avec les deux premiers spécimens d’une extraordinaire création artistique, une femme splendide, toujours, et un bonhomme plutôt sympa, ébloui mais un peu ballot et super grognon. Complétement surpris de se trouver là, à côté d’un gros pommier généreux, à grommeler à sa belle compagne : « Te revoilà, encore, avec tes fichus fruits défendus, c’est malin ! »
Pour contrarier cette fatalité, fantaisiste, il nous est permis de rester optimistes, grâce aux protections qui nous sont assurées par la médecine et par l’assistance d’autres services annexes et inestimables.
De ceux qui nous entourent de leurs dévouements et de leurs compétences, de toutes natures, afin d’assurer la continuité de nos belles aventures terrestres. Avec des intervenants de tous poils, qui oeuvrent dans la discrétion de ceux qui agissent et dont l’art abouti, façonné par des siècles d’intelligence, de curiosité, de génie, de créations et de beaucoup d’amour, aussi, permet de conforter nos espérances de survie. Afin de les honorer, en ce début d’année, on leur présente nos meilleurs voeux de bonne année en les remerciant pour leur courage et pour leur détermination qui s’accordent au caractère de leur vocation exceptionnelle mise au service des autres.
Puis on n’oubliera pas ceux qui agissent dans d’autres secteurs afin de maintenir la fourniture de nos besoins énergétiques. Un exploit marqué, là encore, par la discrétion de grands professionnels ; des responsables de différents niveaux et de qualités, mobilisés pour assurer la continuité de nos approvisionnements. Lesquels nous semblent être acquis mais qui nous paraissent fragiles lorsqu’une une simple rupture d’alimentation, même minime, génère des sentiments de panique.
Comment pourrions-nous oublier notre précieuse « Fée-Electrique » toujours régulière et fiable qui se trouve contrariée par des vents contraires de conceptions technologiques et de productions. Gageons que des ingénieurs émérites, des hommes de bon sens, sauront imposer leurs visions, conscients qu’il est toujours plus facile de gérer l’abondance que la pénurie de fournitures. C’est à ces responsables que nous adressons nos meilleurs voeux de réussites. On en fera de même pour l’ensemble des entreprises, des commerces et des administrations qui fourmillent d’activités dans les maillages serrés de nos économies et de nos services. Des voeux de bonne année qui s’adressent à tous, en choisissant un vocabulaire adapté à nos souhaits comme : liberté, courage, enthousiasme, espérance, réussite, amitié, travail, santé, plaisir, satisfaction, amour d’un jour, amour toujours, sans oublier l’humour, une jouvence universelle importante à ne pas ménager en 2022.