Serge Marie est le peintre le plus évident et le plus énigmatique qui soit.
Depuis 12 ans, il exerce le métier de peintre dans son atelier à Champagne-en-Valromey : l’espace collaboratif
« Aguacalientes ».
Lorsque intervient récemment « le grand jeteur de troubles » revêtu cette fois-ci d’une dé-froque contagieuse, le covid, il le prend « aux maux » et décide de peindre chaque jour un tableau nouveau, non pas sur des thèmes divers, mais sur le symbole régional le plus apte à exprimer invulnérabilité de la vie face aux épreuves : le Grand Colombier !
A partir du 19 mars 2020, vont naître de la main de ce maître plus de 50 tableaux qu’il réunit aujourd’hui dans un ouvrage au joli nom de « La montagne aux colombes ».
Cette montagne est une dame qui change les nuances de ses robes et voiles toutes les sept minutes et Serge capture l’instantanéité de ses métamorphoses.
Son être est tout entier pénétré par le doux feu silencieux et en tout mystérieux de la création.
Si Cézanne fut le peintre de la frêle colline de la Sainte Victoire, Serge Marie restera (entre autres) le peintre de la puissante « Montagne aux colombes ». Son livre est à découvrir entre autres à la galerie à Champagne.
« La montagne aux colombes ».
Une belle incitation pour « les promeneurs inspirés » de redécouvrir cette montagne revue à travers le regard de Serge Marie.
Michel Bigoni