Une démarche concertée de protection et de mise en valeur des sites naturels
Conscient des nombreuses richesses sur son territoire, le Département de l’Ain porte une politique de préservation et de valorisation des milieux naturels qui se traduit par la labellisation d’Espaces Naturels Sensibles (ENS). Un ENS n’est pas une procédure règlementaire. C’est une démarche de concertation visant à la mise en place d’un plan de gestion partagé lié à la protection et à la valorisation des sites.
Pour l’Espace Naturel Sensible du massif du Grand Colombier, un comité de site, coordonné par la communauté́ de communes Bugey Sud, se réunit au moins une fois par an. Outre le Département de l’Ain et les communautés de communes « Bugey Sud », et « Usses et Rhône », ce comité de site regroupe différents partenaires concernés par la gestion et la valorisation du massif du Grand Colombier (*). Ce comité de site est l’instance politique de gestion, de concertation, de validation des actions et de suivi des opérations réalisées sur le site.
(*) Offices de Tourisme Bugey Sud Grand-Colombier et Haut-Rhône Tourisme, communes du massif, Direction Départementale des Territoires (DDT), Chambre d’Agriculture de l’Ain, Société d’Economie Montagnarde de l’Ain (SEMA), groupements pastoraux du Grand Colombier et de Sur Lyand, Office National des Forêts (ONF), Conservatoire d’Espaces Naturels (CEN), fédération de chasse de l’Ain et Ligue de Protection des Oiseaux (LPO)… liste non exhaustive.
Un espace labellisé espace naturel sensible de l’Ain
Plus de 1800 hectares de l’alpage de Sur Lyand, au point de vue du Fenestrez au sud.
Des secteurs classés en natura 2000, reconnu à l’échelle européenne pour leur intérêt écologique et la réserve biologique intégrale de la forêt domaniale d’Arvière.
Une grande diversité d’espèces animales et végétales
Tulipes sauvages, narcisses, orchidées, papillons, rapaces (faucon pèlerin, circaète Jean-le-Blanc), chamois, lynx, amphibiens dans les goyas (nom local des mares) et sources…
Avec la hausse de la fréquentation et le développement des activités de pleine nature (randonnées pédestres, VTT, trail, ski de fond et randonnée nordique, raquettes à neige, …), l’Etat, les collectivités locales, la profession agricole ainsi que l’ensemble des usagers du site (forestiers, chasseurs, accompagnateurs…) se mobilisent pour améliorer la cohabitation entre les pratiques de loisirs et les activités agricoles.
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Cet événement c’est déroulé le 11 septembre au chalet du Berger en présence de : Jean Deguerry, Président du Département de l’Ain ; Pauline Godet, Présidente de la Communauté de communes Bugey Sud ; Paul Rannard, Président de la Communauté de communes Usses et Rhône et Adrien Bourlez, Président de la Sema.
Etaient également présents : Annie Meuriau, maire d’Arvière-en-Valromey et conseillère départementale, Philippe Emin, conseiller départemental, Bernard Thiboud, maire d’Anglefort, Jean-Marc Dupont, maire de Béon, Robert Villard, adjoint au maire de Culoz, Paul Bois, Président du syndicat d’alpage du Colombier, Claude Forrat, Président de la SICA Corbonod.
Je signe la charte : https://arcg.is/eHKSe
Je respecte l’activité pastorale et la nature en parcourant uniquement les chemins de randonnée balisés.
Je respecte les alpages qui sont des lieux d’activités agricoles, de vie des troupeaux.
Je respecte les propriétés privées.
Je referme les portes des parcs derrière moi.
Je ne touche pas aux clôtures des parcs, elles peuvent être électrifiées.
Je tiens mon chien en laisse et je respecte les secteurs où les chiens sont interdits.
A proximité du troupeau, je garde mes distances, je reste calme et je le contourne si possible. Je ne cours pas, je ne m’agite pas et je ne crie pas.
Je respecte les bergers. Ils peuvent se déplacer en quad ou 4×4, modes de déplacements autorisés pour leur pratique professionnelle.
L’eau est rare sur le Grand Colombier, je respecte les rares points d’eau et abreuvoirs pour le bétail.
D’une manière générale, je respecte les aménagements et les équipements pastoraux.
Je respecte les limitations de vitesse sur l’ensemble des routes traversant les alpages (50km/heure).
Je partage cet espace naturel avec d’autres utilisateurs que je respecte.
Je n’emprunte pas les chemins ruraux avec mon véhicule motorisé lorsque ceux-ci présentent une interdiction.
Je me gare sur les parkings prévus, et en aucun cas dans les prairies ou sur leurs chemins d’accès.
Je respecte l’interdiction générale de ne pas faire de feu.
Je respecte la réglementation affichée.
Je redescends les déchets dans mon sac à dos ou ma voiture.
Le Massif du Grand Colombier possède des richesses naturelles fragiles, j’évite de ramasser des plantes et de faire trop de bruit.