Une fois n’est pas coutume, n’est-ce pas ? Aussi, j’aimerais conter dans ce numéro de mai du Ballad’Ain, un fait étrange vécu par un ami qui m’est précieux habitant la région. Celui-ci (que nous nommerons aléatoirement Jean est une forte personnalité toujours très active) accomplit un travail conséquent au niveau de la culture régionale. Il aligne les manifestations sur trois départements et réunit ainsi régulièrement des créateurs heureux de se retrouver, d’échanger et de vendre leurs œuvres… Soulignons qu’il est lui-même un de ces créateurs et qu’il est un fidèle ami de notre journal.
Sa chère épouse, fut toujours pour lui un appui, déjà elle fut sa partenaire tout au long de la tenue exigeante de leur commerce, puis de sa vie de retraité consacrée à animer la vie culturelle de la région. Et ce ne fut pas là une mince affaire quand on connaît l’hyper-activité de Jean dans tout ce qu’il entreprend.
Le « départ » de son épouse
Toujours souriante, discrète, aimant plaisanter gentiment au sujet de son homme, elle donnait aux repas accompagnant les manifestations qu’il organisait une note de fraîcheur légère inégalable.
Vous l’avez compris par les temps du passé que j’emploie pour parler d’elle :
son épouse est décédée en début d’année. Jean se retrouve seul, vraiment, malgré l’affection que lui portent ses neveux, ses nombreux amis… C’est un temps pour lui de déchirement, de questionnements.
Pourtant, au début du mois de février, un événement bien étrange qui l’a bouleversé, est survenu dans sa vie : écoutons-le…
L’inexplicable
« Mon ami, je ne sais que penser ?! Pour l’anniversaire de ma femme je lui avais offert une pendule Elle l’avait bien rangée selon ses goûts et je ne m’en occupais plus… Or ce matin, je vois la pendule arrêtée, je regarde le calendrier inclus : elle était arrêtée exactement à l’heure et au jour de son décès le 13 Janvier à 1h05 minutes !!! » Je lui répondis ce que je pensai vraiment de ce fait inexplicable : « Oh tu viens de vivre une expérience extraordinaire !
Bien sûr que c’est un signe qu’elle t’a adressé pour te signifier son amour et sa reconnaissance : comme pour te montrer aussi qu’elle est toujours vivante dans un autre espace ».
Michel Bigoni