Une association multi-culturelle
L’association gérant la bibliothèque de Virieu le Grand a pour joli nom “La clé des champs”, expression renvoyant à diverses évasions, souvent essentielles d’ailleurs : la lecture, la pédagogie, l’approche de la nature.
C’est à Maria Devos que revient la tâche de présider cette association aidée par Christiane Masnada au secrétariat et par Simone Garnier à la trésorerie. Quarante membres (et familles) participent aux activités (contre quatorze il y a seulement un an et demi) : une belle envolée à travers champs !
D’ailleurs, c’est dans les prés et les jardins alentours qu’il est possible de trouver les plantes sauvages, sujet de la conférence de ce milieu du mois d’avril.
Evelyne Lejeune, élève en 2ème année à l’École des plantes médicinales de Lyon a assuré la présentation d’une conférence qu’elle a intitulée :
“Du jardin vers la tisane : qui sont-elles ?” Évidemment celles que l’on nomme : les mauvaises herbes !
Pourtant que de trésors pour la santé elles renferment… Evelyne a parcouru dans l’après-midi les champs et les fossés autour de chez elle et sa cueillette a rempli son panier d’osier.
Pissenlit, plantain, cardamine, pâquerette, ortie, violette, trèfle violet, petite pimprenelle… Des plantes que l’on foule du pied, mais riches de vertus capables de seconder bien des ordonnances médicales. Pour chacune de ces plantes, une présentation précise de leurs modes opératoires nous fut dévoilée. La nature étant bien faite beaucoup de ces plantes printanières aident au nettoyage de l’organisme après les excès hivernaux…
Parallèlement, plusieurs ouvrages nous ont été présentés.
Il en est de remarquables.
A titre d’exemple : “Nos grands-mères savaient” de Jean Palaiseul.
Une tisane fut offerte à la fin à chaque personne présente.
Comment faire une bonne tisane ?
Il convient de mettre les plantes dans l’eau froide et de la mener à ébullition. Puis, hors du feu laissez la tisane infuser 10 minutes. Ensuite, déguster et s’il en reste filtrez-la. Ne pas laisser les plantes dans la tisane de peur que le tanin ne finisse par tapisser les parois intestinales à la longue.
Michel Bigoni