La présence de Geneviève Joannin comme animatrice d’un atelier pictural, devant le centre social-culturel d’Hauteville, assure un lien essentiel entre les différents lieux et actes du festival de théâtre.
Sous tente berbère, chaque jour, elle initie adultes et grands qui le désirent à différentes techniques de peinture.
Geneviève Joannin est une pro dans ce domaine puisque dans sa demeure(atelier Ange-Art) située à Belley au hameau de Billignin, selon son inspiration et sur demande, elle donne des cours et stages pour peintres confirmés et débutants (adultes, ados, enfants).
Le lien entre tous
Durant ces journées du festival, un va et vient s’est créé entre les soirées théâtrales et l’atelier de Geneviève, chaque artiste voulant connaître le travail de ce peintre alors que celle-ci ne manque aucun des spectacles. Ainsi une vie active, mouvante et conviviale s’est rapidement instaurée. Et ces déplacements, ces partages, ont fait que cet atelier est devenu un peu le cœur battant du festival.
Parallèlement : son exposition
Comme Ruggero Dimetto et Joël Lagarde (le maître d’oeuvre du festival) , Geneviève expose ses œuvres, elle au centre social et culturel qui jouxte son atelier.
Ses œuvres parmi les plus importantes sont de vastes toiles à l’huile ou à l’acrylique exprimant des thèmes récurrents comme la maternité, les enfants, les portraits, les clowns…
Fruits d’une longue méditation, maturation, ils sont conçus dans une semi-obscurité, tout d’abord à plat, puis sur chevalet. La matière y joue avec la lumière. « Mes tableaux sont le plus explicites dans la lumière du petit jour », dit-elle.
Le visiteur, car on visite un tableau, se laisse prendre dans un vertige souverain suscité par le talent et la foi de l’artiste. N’est-ce pas là un signe de perfection ?
Une autre partie de l’exposition rassemble des « auto-portraits fragmentés » à la résine de pliotite sur feuilles d’aquarelle.
Un mois d’août qui devrait porte mille fruits à cueillir pour Geneviève.