C’est son sixième livre, son quatrième roman… Michel Bigoni réapparait aujourd’hui au niveau de la publication avec un ouvrage comprenant deux mini- romans : l’un s’intitule “Le meurtre de la Charabotte ?” et le suivant “L’homme de Kennewick”.
Un véritable jeu de miroirs entre ces deux textes sur fond de culpabilité vis-à-vis, pour l’un comme pour l’autre, d’une femme. Avec le premier, il s’agit d’une culpabilité diffuse, ne reposant que sur quelques rêves et une photo, mais qui grandit cruellement comme la folie du personnage dans la nouvelle de Maupassant “Le Horla”. Le texte débute comme un simple journal au fil du temps, avec des prénoms, des lieux réels chers à l’auteur, mais progressivement, il bascule dans un imaginaire surréel.
Avec le second, la femme est présente, bien trop présente et le narrateur est sous le joug du rejet mais de l’impossibilité de se séparer d’elle. Ici la montée dramatique est inexorable, tragique, mais comme dans ses précédents romans, le final est étonnant et ouvre sur une possibilité inattendue, surprenante.
On retrouve dans ce livre tous les thèmes chers à cet auteur, surtout avec “Le meurtre de la Charabotte ?”, celui entre-autres de la nature, des arbres, des collines, où son âme retrouve paix et rédemption. Pour “L’homme de Kennewick”, changement de décor et de style, le lecteur se retrouve à Paris et aux Etats-Unis. La nature ne peut apaiser ses tourments et le cœur du problème, celui de sa culpabilité, est ainsi mis à nu.
Première dédicace au siège du journal “Ballad’Ain”, avec chansons car Céline et son orgue seront de la partie pour fêter joyeusement la rentrée du journal, le vendredi 19 septembre à partir de 16h.