Le surréalisme ?
C’est avant tout un mouvement littéraire et artistique né dans les années 20 après la première guerre mondiale. Breton, Aragon, Soupault sont les fondateurs de cette révolution bousculant les vieilles formes de l’expression artistique au profit du rêve, de l’inconscient, de l’écriture automatique : « La terre est bleue comme une orange » (Eluard)…Breton et Aragon ont d’ailleurs rendu visite à Gertrude Stein à Belley !
Nous pensions ce mouvement éteint, mais une visite au Caveau Angelot pour ses portes ouvertes, nous a détrompés. Une jeune femme venue de Paris, Élise, y présentait un stand d’objets détournés liés à des textes surréalistes.
Comment expliquer votre présence à ces portes ouvertes ?
Ma rencontre avec le Bugey s’est produite à l’autre bout du monde, en Martinique, où j’ai fait la connaissance de Philippe et Maryline Angelot, qui m’ont très gentiment invité à exposer mes poèmes-objets lors de leurs portes ouvertes. Pour cette occasion, j’ai créé une série «Le surréalisme boit le vin», extraits de poèmes autour d’objets détournés du quotidien.
Comment avez-vous adhéré au mouvement surréaliste ?
J’ai commencé à m’intéresser au surréalisme au lycée, puis des années plus tard je me suis attachée à traduire des textes et poèmes surréalistes de manière surréaliste (collage de textes, objets, matières et matériaux). A mon arrivée à Paris il y a quatre ans, j’ai rencontré les poètes et artistes du groupe surréaliste actuel de Paris, qui se retrouvent chaque semaine dans un café près de la gare de l’Est. Depuis lors, je participe à leurs activités et publications.
Une belle rencontre en tout surréaliste au caveau Angelot !