Pour sa dixième édition, le festival d’Artzébouilles à Ceyzérieu a déployé toutes les facettes de sa magie. Comment recevoir des milliers de personnes, aligner plus de quarante spectacles, une vingtaine de concerts, six ateliers, treize expositions, un espace détente et jeune public, une scénographie pétillante d’innovations, des lieux de restauration de qualité ?
Sous le regard du maître d’œuvre Michel Perrimbert, les 400 bénévoles accomplissent leur tâche avec fluidité, sans aucun accroc. Le président d’Artzébouilles définit ainsi l’ambition que se donne à chaque fois le festival :
« imagination, conviction, nouveauté, qualité, création, fantasme, outrance, voyage, imprévu, rencontre, humour, poésie… »
Quelle est la portée d’une manifestation pareille ? C’est une formidable matrice d’émerveillements et d’éveil : on en ressort le cœur en fête, prêt à aborder la suite plus légèrement, avec de beaux désirs d’inventer nouvellement sa vie, la vie.
La magie des spectacles, et des concerts nimbe les artistes-enchanteurs d’une aura partagée par la foule des spectateurs, tous unis dans la même féerie, cette ambiance qui devrait accompagner nos jours et nos nuits.
Les Préambouilles : 1 village, 1 soir, 1 spectacle
N’oublions pas ces douze spectacles organisés dans les villages de Bugey Sud, généralement en plein air, qui se sont déroulés du 10 juillet au 3 août. Leur vocation est de rendre une partie du festival accessible au plus grand nombre, de valoriser les territoires alentours et bien sûr de mettre l’eau à la bouche des amateurs d’arts de la rue tout en mêlant avec gourmandise les restaurateurs ou les producteurs locaux.
Et la gazette ?
Et puis, Bill Rupi et ses partenaires réussissent chaque jour du festival à sortir la gazette du festival (la p’tite souris) remplie d’anecdotes et de photos : un exploit parmi tant d’autres !
Objectif à présent : un bilan et la conception du festival 2019…
Michel Bigoni