S’il faut en croire la tradition rurale, les plantes médicinales doivent être cueillies en lune croissante, pendant cette période leurs propriétés sont au plus fort. Il serait bon aussi de choisir l’aurore…
Actuellement, il est bien difficile de suivre ces prescriptions ancestrales… Mais l’esprit avec lequel nous cueillons ces petites merveilles que sont les plantes, jouera sur les bienfaits qu’elles nous apporteront en tisane, macération… L’esprit et la matière sont un. Plus le respect apporté à la cueillette d’une plante sera grand, plus celle-ci offrira au mieux ses vertus.
Ainsi, les cueillettes sont tout d’abord, une école du « respect ».
Respect des clôtures, des panneaux «propriété privée»… Et puis, des arrêtés dans le domaine public peuvent réglementer la cueillette afin de préserver les espèces.
Les lieux doivent demeurer propres et intacts, sans détritus, le piétinement excessif des sous-bois est à proscrire. Ne pas briser les branches lors de la cueillette. Ne ramasser que ce qui est nécessaire à une consommation familiale.
Prudence aussi, car des confusions mortelles entre espèces sont possibles…
En ce joli mois de mai ?
Quelques idées de cueillettes en ces jours fleuris… L’ortie, la chélidoine, la petite pervenche, les boutons de ronce, les fleurs d’acacia, la guimauve, le lierre terrestre, les fleurs de sureau… Autant de bienfaits pour la santé et le bien-être.
Et puis, en cas de doute, une association de naturalistes, comme à Belley, vous permettra de cueillir « les simples » au fil des petits chemins, en toute sécurité.
Michel Bigoni