Trouver des sujets d’inquiétude et de peur, excusez, mais c’est à la portée de tous : nous sommes actuellement plongés dans un puits de glu noire patiemment secrétée par des pouvoirs qui nous échappent. Alors choisissons en premier lieu d’agir en notre faveur : ce n’est pas là faire œuvre d’égoïsme puisque nous en ressortirons plus aptes à assumer notre dimension sociale et citoyenne. Que peut bien apporter de positif un être tremblant d’appréhensions de toutes sortes ?
Restons simple. Imaginons une scène de film : une homme ou une femme marchent dans la rue : une musique légère et joyeuse accompagne leurs pas : vers quel moment de pur bonheur se dirigent-il ?
La même scène accompagnée d’un air angoissant, type film d’épouvante : qu’est-ce qui les attend de sinistre au coin de la prochaine rue ?
Pour paraphraser Brassens « il suffit de passer le pont… », et bien il suffit de changer le cd de notre musique intérieure. Dès le matin, fredonnons la chanson la plus agréable qui soit pour nous, celle ayant accompagné l’instant le plus heureux de notre vie passée…
S’en imprégner à fond, cela suffira à changer la qualité de notre journée et les bonnes surprises seront au rendez-vous…
Bon, cela pour la musique de fond, mais il ne sert à rien d’être rayonnant dans son coin : il nous faut agir à notre gré.
Une piste parmi bien d’autres…
Belley compte près de 140 associations recouvrant tous les domaines de la vie. Oeuvrer dans l’une d’elle, c’est resserrer le tissu social… C’est être présent pour le plaisir et pour l’aide. Si tout va mal, comme on l’entend trop souvent, le tissu associatif lui est au mieux, et nous pouvons dire qu’en lui se trouve le meilleur de la société nourri par le bénévolat et le souci d’aider. N’est-il pas le meilleur moyen de lutter contre l’isolement et le repliement sur soi ? Ce tissu là ne craquera pas, et son principe même porte en lui les germes du renouveau social et politique.
Semons un air nouveau autour de nous, à notre façon, selon nos talents, pour que cela fasse boule de neige, ce qui semble approprié en ce cœur de l’hiver !
Michel Bigoni