Le grand festival ARZEBOUILLES qui vient à nouveau de connaître un vaste succès au niveau de la fréquentation, est toujours précédé de quelques spectacles gratuits ou à libre participation, les jours d’avant en des petites villes de la région.
Cette année ce fut le cas de Culoz, Yenne, Parves, Artemare, Béon et Pollieu.
Véritable aubaine pour ces communes de recevoir ainsi des troupes de valeur et de drainer à elles des centaines de spectateurs, remplissant les places, terrasses et autres lieux extérieurs… La participation en bénévoles pour chaque petite ville ou village, fut en tout point remarquable.
Respectivement, ce furent six spectacles qui furent ainsi présentés :
« Hors service » Cie Joe Sature et ses joyeux osselets.
« Les envoyés du Mystère difficile » Cie Liquidation Totale (05).
« Fraise au Balcon » Les Royales Marionnettes.
« Comique ?… » Théâtre Group”.
« Les Fillharmonic Von Strasse » Cie Bougrelas, théâtre et chant, Girls Band.
« La Noce » Humani Théâtre, Cabaret endiablé.
Quelques réflexions sur la nature des spectacles
S’il fallait tirer quelques réflexions d’ensemble sur ces six spectacles, la généralisation n’étant pas de mise étant donné le style différent de chacun, ce serait sans doute celles-là…
La scène explose avec participation ou prise à témoin des spectateurs. Pas facile de rester seul, tranquille sur son banc, à chaque instant un acteur peut vous prendre à partie. En somme, vous n’êtes pas à la Comédie Française, mais au sein d’un espace libéré où les frontières existent peu.
Le rire à chaque fois est recherché, souvent corrosif, dégringolant de situations ou de discours burlesques. Le sérieux s’il existe, et bien passe à travers des extravagances dans le prolongement de la “commedia dell’arte”.
Les “blagues”, puisqu’il faut appeler un chat un chat ont été quelques fois des plus grivoises. Oui, des troupes théâtrales qui ont envie de casser les barrières en risquant parfois de passer dans le champ de voisins un brin franchouillards… C’est un risque à assumer, et elles le maîtrisent fort bien au terme des questionnements des metteurs en scène s’appuyant sur des mois de réflexions, où tout est patiemment conçu, réfléchi.
Bref, tout au long de ces spectacles, vous y riez et le clown, sur la scène et en vous, s’y ébat avec jubilation.
De toute façon, le succès de ces soirées fut total.
