Alain Vollaire est un Belleysan voué désormais entièrement aux différentes formes de ses créations picturales ou écrites.
Se veut-il avant tout peintre ou écrivain ?
Bienheureux celui qui peut ainsi exceller dans ces deux disciplines !
Oui, peintre, il l’est depuis 1960, avec la bande dessinée qu’il abandonne en 1990 choisissant la peinture à l’huile avec laquelle il se sent à l’aise tant elle permet d’atteindre une minutie extrême à laquelle il aspire. Ses sources d’inspiration fluctuent au fil des ans, naviguant entre la nature éternelle et les tentations oniriques et surréalistes. Mais dans tous les cas, ses tableaux sont d’un tel rendu que l’œuvre finale semble frôler une super-réalité au-delà des apparences de surface (comme pour son dernier tableau : “Le vol de l’aigle”), photo ci-dessus du tableau.
A la recherche du Grand Secret
Car Alain est un artiste confidentiel, son cheminement intérieur, il le nourrit de lectures aux sources de l’ésotérisme, du fantastique et du Noble Art par excellence : celui de l’Alchimie.
C’est au sein de ses livres que l’on peut trouver les indices permettant de dénicher le sens de son travail.
L’humour déjà, car il en est pétri, doublé d’un sens de la dérision à toute épreuve à travers son pamphlet sur la novlangue : “Politiqu’Art” (voir édito).
Il a beau dire qu’accessoirement, il est écrivain, et que le roman n’est pas sa tasse de thé, son dernier livre est bien le roman de l’épopée de l’alchimie à travers les siècles :
“Illusions réelles, révélation”. Un fantastique voyage dans le temps, étonnant et évident à la fois, en quête de l’immortalité recherchée par les alchimistes. Deux romans vont suivre jusqu’à l’aboutissement de la quête du héros Paul accompagné de son maître Valois.
Nouvel essai en juin 2015
Au mois de juin, toujours aux éditions belleysannes “Les Ogres de papier” paraîtra un essai que ses lecteurs attendent avec grande impatience.
Il s’agit d’une approche à la fois historique mais présentée sous l’angle de l’ésotérisme et du mystère : “Nationalsocialismus de 1815 à 1945”. En fait, y sera exposé le long mûrissement du nazisme vu sous l’angle de l’occultisme : une approche ignorée par la plupart des historiens qui expliquent ce mouvement uniquement comme une conjonction de données économiques et politiques.
Une bonne partie de l’ouvrage sera consacrée aux armes secrètes mises au point par l’état nazi : de quoi nous sidérer !
Michel Bigoni