« Notre parti, c’est le Bugey », tel est le slogan de l’équipe de l’opposition à « la majorité départementale » actuelle.
Les deux candidats et leurs suppléants, samedi 7 février à midi, se sont présentés en inaugurant leur local de campagne rue des Cordeliers (face à l’école maternelle du centre ville).
Les candidats
Aux postes de conseillers
Jean-Yves Hédon : préparateur en pharmacie et spécialiste dans le matériel médical à domicile, ancien pompier de Paris, il occupe diverses responsabilités depuis son élection au conseil municipal de Belley.
Carène Tardy : domiciliée à Nattages, chef d’entreprise, domaine des médias, historienne, éditrice, elle affirme sa volonté de « porter la voix de notre canton à l’assemblée départementale ».
Leurs deux suppléants
Myriam Keller : 1ière adjointe à la commune de Ceyzérieu, elle est entre autres directrice du pôle tourisme à Chanaz.
Georges Gerin : il n’est plus à présenter, il est maire de la commune de Virieu le Grand.
Leur programme
Cette liste, au cœur d’une période où la réactivité doit être vive après le décès de Christian Jimenez, assumera les choix du projet qui est le leur.
En quelques mots : solidarité personnalisée pour les plus fragiles, réduction pour les entreprises de la taxe d’aménagement pour lutter contre le chômage, l’accès routier à Bourg en Bresse, couverture du réseau internet, qualité de vie… le tout s’appuyant sur les actuels décideurs du territoire concerné (notre canton) et le relaie en permanence à la base assuré par les deux suppléants.
La salle Rue des Cordeliers, est vaste, mais ce midi-là trop petite pour accueillir tous les sympathisants. L’écoute attentive de chacun, nous pourrions même dire empreinte d’une certaine gravité, meurtrie sans doute encore par le décès de leur chef de file, a caractérisé cette première rencontre.
Applaudissements nourris et détente autour du verre de l’amitié, laisse présumer aussi que la volonté de gagner tient fort la barre.
Cette élection est un enjeu d’importance pour les deux listes opposées et les résultats seront serrés quoiqu’il en soit.
Michel Bigoni