Inutile d’avoir mauvaise conscience d’avoir dégusté votre foie gras le soir de Noël : une étude publiée en décembre 2013 montre que l’exercice physique efface les méfaits des excès alimentaires de fin d’année… et des autres jours !
Pour cette étude, 26 jeunes hommes sportifs et en bonne santé ont dû se suralimenter durant une semaine. Tandis que la moitié du groupe restait totalement inactive, on a demandé à l’autre moitié de courir sur un tapis roulant pendant 45 minutes quotidiennement. Les « inactifs » ont vu leur régime alimentaire croitre de 50 % en termes de calories, les « actifs » de 75%.
Au bout d’une semaine, tout le monde avait grossi. Cependant, l’étude montre que la suralimentation n’a pas eu les mêmes effets sur les deux groupes.
Pour les « sportifs », pas de « perturbation de leur insuline et des marqueurs de gênes de l’obésité » ; en revanche, la suralimentation a eu « des effets sur le taux de glycémie » du groupe des « inactifs ».
Selon le Dr Patrick Sérog, nutritionniste :
« Cette étude physiologique mesure les effets sur l’organisme de la sédentarité, par la diminution de l’activité physique, et de la suralimentation. Ils ont mimé la situation de l’homme « moderne et citadin » et ils ont fait varier une composante unique : l’activité physique ».
Pour lui, cette étude fait un pas un avant très important pour la compréhension de l’importance de l’exercice physique. En clair, l’exercice physique, seul (donc sans besoin de régime), est capable de gommer les effets néfastes induits par une suralimentation.
S’il est avéré que faire du sport ne fait pas maigrir « en soi », sa pratique régulière est nécessaire pour la santé et le bien-être : « On n’a pas de meilleur médicament que l’exercice physique. Il faut tout faire pour encourager les gens à pratiquer une activité physique régulière d’au moins 150 minutes par semaine. »
Alors, après les fêtes, à vos baskets !
Source : http://www.sciencesetavenir.fr
Fabienne Bouchage